MR 73
Marseille. Un flic de la criminelle au passé douloureux, miné par l'alcool, mène l'enquête sur un tueur en série. Mis à pied, il poursuit néanmoins ses investigations. Au même moment, Justine découvre que le meurtrier de ses parents va être remis en liberté.
Plus sombre, plus noir, plus morbide, tu meurs. Enchaînement de séquences aux lumières cliniques, de scènes mortuaires dérangeantes, de passages de déprime totale où Daniel Auteuil boit et fume en contemplant des clichés de cadavres accrochés aux murs de sa chambre miteuse, MR 73, c'est avant tout une ambiance. Glaciale, mortelle, plombante. Si ça ne fait pas forcément le film de l'année, Olivier Marchal s'en sort plutôt bien, optant pour la rudesse du propos et délaissant le côté bling-bling de 36, quai des Orfèvres.
Philippe Nahon, qui endosse à nouveau le rôle du psychopathe revanchard, après Haute tension, est excellent. Un polar parfait pour tapisser vos nuits de cauchemars.