Mortelles confessions
Délaissée par un petit ami volage, Jenny Welch (Susan Penhaligon) décide de confier ses problèmes de cœur à son vieil ami d’enfance, le Père Bernard Cutler (Norman Eshley). Mais dans le confessionnal, c’est le Père Xavier Meldrum (Anthony Sharp) qui la reçoit et l’écoute avec un étrange intérêt. Il développe bientôt une obsession pathologique pour la jeune fille…
Initialement pressenti pour interpréter le rôle inquiétant du Père Meldrum, Peter Cushing a été remplacé par Anthony Sharp (acteur de théâtre et de télévision, il apparaît principalement dans des rôles secondaires au cinéma), autant dire que sa performance glaçante et réussie le hisse au top cinq des prêtres les plus dérangeants (et dérangés) de l’histoire du cinéma.
De toute évidence, la diabolisation d’un homme d’Église a valu au réalisateur Pete Walker (Flagellations) les foudres de l’institution (nous sommes en 1976), une réputation subversive en somme, qui fait de ce brûlot anticlérical, brillamment scénarisé et mâtiné d’intentions scabreuses, l’une des grandes pépites virulentes du cinéma de genre exhumée grâce à Artus Films.