Moonwalkers
Juillet 1969. De retour du Vietnam, Tom Kidman (Ron Perlman), un brillant agent de la CIA, doit rejoindre Londres afin de rencontrer Stanley Kubrick. Son objectif : convaincre le cinéaste de mettre en scène un faux alunissage en cas d’échec de la mission Apollo 11. Mais à défaut de Kubrick, il finit par faire équipe avec Jonny (Rupert Grint), le manager raté d’un groupe de rock. Tous deux sont bien décidés à monter la plus grosse supercherie de l’Histoire.
Une armoire à glace peu loquace contraint de faire équipe avec un loser invétéré (Rupert Grint, le petit roux de l’académie de Poudlard excelle dans cette reconversion décapante), autant s’attendre à un nombre illimité de situations abracadabrantes nées de ce binôme improbable. Robert Sheehan (Killing Bono), attifé comme un Kubrick raté, n’est pas mal non plus lors d’un entretien d’embauche jubilatoire.
Avec pour toile de fond le Swinging London et son package de drogues hallucinogènes, l’aventure délirante se poursuit naturellement auprès d’une communauté flower power, guidée par Renatus (Tom Audenaert), un cinéaste mystico‑comique. Slip échancré et bourrelets à l’air, il est sollicité pour mettre en scène un pan de l’histoire de l’Humanité. Le résultat est à mourir de rire.
Premier coup d’essai d’Antoine Bardou‑Jacquet, Moonwalkers est une expédition pop et farfelue à ne pas manquer.