Monsieur Flynn
La mention « Inspiré d'une histoire vraie » n'y change rien : le nouveau film de Paul Weitz (Mon beau-père et nous) n'a ni queue ni tête et n'est là que pour offrir à Robert De Niro une occasion de plus (après Unités d'élite) de se parodier lui‑même.
On s'enquiquine donc pendant plus d'une heure quarante à suivre les péripéties de ce père immature, vaguement escroc, vaguement poète, qui a abandonné femme et enfant sans qu'on sache très bien pourquoi il y a dix‑huit ans. Mais la vie de bohème du vieux bonhomme ronchon prend un nouveau tournant lorsqu'il croise par hasard son fils, alors qu'il se rend dans un centre pour sans‑abris de Boston.
De telles relations père‑fils auraient mérité un autrement traitement. En attendant, goodbye Monsieur Flynn.