Mon fils
Iyad (Tawfeek Barhom), 16 ans, est le premier et seul étudiant arabe à intégrer un internat juif à Jérusalem. Il se lie d’amitié avec Yonathan (Michael Moshonov), atteint d’une maladie incurable et devient un soutien indispensable pour sa famille.
Après Les citronniers (2008), le cinéaste israélien Eran Riklis interroge à nouveau le schisme identitaire qui enclave son pays, mais ploie miraculeusement sous la résistance de liens transcendant ceux du sang ou d’une confession religieuse réductrice.
Ainsi, dans la ville ségrégationniste de Jérusalem, l’amitié secondée par une filiation indifférente à l’intolérance du système scolaire ou d’un état du monde irrémédiablement scindé, un miracle sans conditions peut avoir lieu. Intéressant mais peu captivant.