Mon beauf, ma sœur et moi
La petite vie campagnarde de Patrick (David Hewlett) et de son chien, Mars, ne tarde pas à être complètement chamboulée, le jour où sa sœur et son fiancé débarquent à l’improviste pour un squattage intensif.
Non seulement Patrick est un peu possessif et protecteur envers sa petite sœur, mais il a également beaucoup de mal à supporter son beau-frère, qu’il considère comme un acteur cabotin, menteur invétéré et abruti fini. Excédé par cette situation asphyxiante, il se met en tête de se débarrasser de son beau-frère, manigance son meurtre et finit par arriver à ses fins. Mais la culpabilité le dévorant, il ne lui reste plus qu’à souhaiter se réveiller de cet horrible cauchemar…
Avec l’extrême simplicité de sa mise en scène, rappelant parfois l’unité de temps et de lieu relative au théâtre, Mon beauf, ma sœur et moi doit sa réussite à son intense causticité, le jeu très maîtrisé des acteurs et quelques scènes aussi surprenantes que rocambolesques, le tout agrémenté d’un humour noir bien frappé. Un bon moment.