Mon babysitter
Fraîchement divorcée, Sandy (Catherine Zeta‑Jones) décide de quitter sa banlieue et son existence routinière de mère au foyer pour s’installer à New York avec ses deux enfants. Bien décidée à s’assumer et devenir une femme active, elle se met à la recherche d’une baby‑sitter. Le hasard fait bien les choses : elle fait la connaissance d’Aram (Justin Bartha), jeune serveur dans un café en attendant de trouver sa voie. Sandy le convainc de garder ses enfants, des liens se créent, et pas uniquement avec eux.
Bien que le but soit d’innover, en important une relation dédramatisée entre une quadragénaire et un jeunot de quinze ans son cadet, Mon babysitter reste condamné à sa nature de comédie sentimentale archi balisée.
Une fois le tabou de la cougar hyper‑coupable (les scènes où sévit la mauvaise conscience sont fréquentes) et du junior très mâture pour son âge révélé, il ne reste qu’une romance interchangeable à souhait et la présence d’Art Garfunkel, en père juif peu bavard, qui intervient pour une scène désopilante de greffe d’anus artificiel.
Soit l’unique touche d’humour de ce film qui finit par trop prendre au sérieux sa thématique sur l’écart générationnel.