Mockingbird
Trois personnes, que rien ne semble connecter, se voient offrir un caméscope avec ordre de ne jamais interrompre l’enregistrement, sous peine d’exécution. Les accablant de menaces de plus en plus violentes, leur bourreau anonyme les pousse bientôt à une funeste confrontation…
De toute évidence, Bryan Bertino (à qui l’on doit The Strangers en 2008) affectionne les huis clos anxiogènes. Et pour cause, il dissémine ici le propos de son précédent film au sein de trois foyers distincts, subitement sous l’emprise d’un ou plusieurs harceleurs sans visage. Même bruits tonitruants de portes derrière lesquelles l’invisible circule, même postures de victimes oppressées tenues en otage dans leur propre habitat, si ce n’est que le procédé suranné du found‑footage assèche le potentiel horrifique de ce second essai.
Reste à souligner la chute plutôt inattendue de ce petit jeu voyeuriste, clairement en manque d’inspiration.