Mise à prix 2
Après le succès inattendu de Mise à prix, film survolté signé Joe Carnahan (Narc, 2003), P.J Pesce reprend la formule du premier opus et s’en tire plutôt avec les honneurs.
Un lieu, une cible à protéger et des hordes d’assassins baroques prêts à tout pour rafler la mise. Ici, la proie, c’est Frank Weed (Tom Berenger), modeste agent du FBI dont la tête se retrouve mise à prix. Soit 3 millions de dollars pour celui ou celle qui, le 19 avril à 3 heures du matin, l’aura supprimé. Les meilleurs agents du Bureau se retrouvent alors mobilisés afin de protéger Weed, sans savoir s’il s’agit d’un canular ou d’une menace réelle.
Mise à prix 2 vaut moins pour son concept, minimaliste, que pour la galerie de criminels qui, comme dans un jeu vidéo, s’affrontent sans merci. Pervers, psychopathes, fous furieux, tueurs à gages, famille dégénérée, P.J Pesce recentre tout sur les affrontements spectaculaires entre les assassins (en dépit d’une durée de vie trop courte à l’écran, Vinnie Jones et Ariella Martinez sont parfaits), et relègue au second plan l’intrigue conspirationniste. Superficiel, léger, explosif et divertissant.