Mirrors
Un ex-flic au passé douloureux trouve un job provisoire de gardien de nuit dans un vieil hôtel de luxe dévasté par les flammes. Il va bientôt s'apercevoir que les miroirs qui jalonnent la bâtisse reflètent d'horribles choses. Des images menaçantes pour lui et sa famille.
Après Haute tension et La colline a des yeux, Alexandre Aja change de braquet et opte pour le thriller teinté d'horreur nippone. Tourné en Roumanie dans des décors lugubres constamment plongés dans la pénombre, avec musique stressante et nombreux effets choc (voir la scène où la sœur du héros s'arrache elle-même la mâchoire), Mirrors constitue une expérience éprouvante.
Véritable raison d'être du film, le malaise permanent ressenti par le spectateur en déstabilisera plus d'un. Et si le scénario ne fera certainement pas date dans les annales du genre, la maîtrise formelle d'Aja et sa capacité à nous flanquer la trouille avec une lampe torche, un miroir et deux traces de doigt, sont à saluer.