Midnight Meat Train
Adapté d'une nouvelle de Clive Barker, Midnight Meat Train (titre loin d'être vendeur) raconte l'histoire d'un photographe qui décroche le pompon en ayant la possibilité de travailler pour l’une des plus grandes icônes de l’art new yorkais. Mais les exigences de sa patronne vont pousser l'artiste à se mettre dans des situations de plus en plus périlleuses. Et au cours d'une de ses missions nocturnes dans le métro, il va croiser un bien étrange passager.
Après ça, difficile de prendre le dernier métro sans avoir les pétoches. La vitesse de la rame, le bruit des rails, la froideur des lumières, et le sentiment d’insécurité que l’on y ressent habituellement, sont ici particulièrement bien exploités par le réalisateur.
Les effets gore numériques ne sont pas toujours parfaits, mais le soin apporté à la mise en scène, à la photo, à la gestion des apparitions du tueur (toujours courtes, mais tranchantes) et aux ambiances musicales, permettront aux amateurs d'horreur de passer un bon moment, loin des remakes que nous sert habituellement le cinéma américain.
Sans prétention mais efficace.