par Carina Ramon
21 décembre 2017 - 15h53

MIB trilogie

année
1997
Réalisateur
InterprètesWill Smith, Tommy Lee Jones, Linda Fiorentino/Lara Flynn Boyle, Rip Torn/Josh Brolin, Emma Thompson
éditeur
genre
notes
critique
7
10
label
A

Attention, trilogie culte dans laquelle des hommes en noir (Will Smith et Tommy Lee Jones pour le buddy movie) régulent l’immigration extraterrestre. De l’action, des aliens tous plus rigolos et/ou dégoûtants les uns que les autres et pas mal de bonne humeur, c'est le cocktail bien frappé de Barry Sonnenfeld pour une trilogie inégale (on en oublierait presque le deuxième opus) mais soignée et bien jouée.

 

La revoyure en 4K UHD est‑elle une bonne idée ? Assurément. Non seulement ce style d'humour cartoonesque manque cruellement aujourd'hui (on le doit à une petite maison d'édition de Calabasas Californie, Malibu Comics, rachetée par Marvel en 1994), mais le gain qualitatif de l'image grimpe à mesure que l'on enfourne les galettes (logique, entre 1997 et 2012, il s'est passé un siècle dans le domaine des effets spéciaux), jusqu'à profiter d'un master 4K pour le dernier opus.

 

Si les enfants ne connaissant pas encore, il est temps de réparer cet impair.

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4k
cover
Tous publics
Prix : 59,99 €
disponibilité
06/12/2017
image
3 UHD-66 + 3 BD-50, 98'/88'/105', toutes zones
1.85
UHD 2 160p (HEVC)
HDR10
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Anglais Audiodescription (MIB III)
Allemand DTS-HD Master Audio 5.1
Espagnol DTS-HD Master Audio 5.1
Japonais DTS-HD Master Audio 5.1
Italien DTS-HD Master Audio 5.1
Québécois Dolby Digital 5.1
Tchèque Dolby Digital 5.1
Polonais Dolby Digital 5.1
Portugais Dolby Digital 5.1
Russe Dolby Digital 5.1
Thaï Dolby Digital 5.1
Catalan Dolby Digital 5.1 (MIB III)
Italien Dolby Digital 5.1(MIB III)
Turc Dolby Digital 5.1 (MIB III)
Ukrainien Dolby Digital 5.1 (MIB III)
sous-titres
Français, anglais, anglais pour malentendants, arabe (pas MIB III), chinois, tchèque, danois, néerlandais, finnois, allemand, grec, hongrois, italien, japonais (pas MIB III), coréen, norvégien, polonais, portugais, roumain, russe, slovaque (pas MIB III), espagnol, suédois, thaï, turc, estonien (MIB III), lituanien (MIB III), letton (MIB III)
7
10
image

Comme dit précédemment, plus les épisodes avancent, plus la qualité d'image s'améliore et plus le rendu 4K UHD se montre efficient pour finir en apothéose avec le troisième épisode. Pour info, MIB et MIB II sont tirés d'un DI 2K (Digital Intermediate ou master), alors que MIB III profite d'un DI 4K.

 

Forcément, l'apport de la 4K Ultra HD varie d'un film à l'autre. Mention « Rien de très spectaculaire » pour le premier film, tout de même doté d'une nouvelle lisibilité, de noirs plus soutenus, d'un surcroît de brillance et de lumière, notamment sur les très nombreuses scènes nocturnes, pour une sensation de fraîcheur typique de la 4K UHD. Mention « Très bon » en revanche pour le deuxième et « Excellent » pour le troisième. Les rouges (lumières de la ville, blouson…) explosent littéralement sur les deux derniers films, qui se prêtent davantage au talent du HDR.

 

Étonnamment, les effets spéciaux tiennent encore bon la route, notamment sur les deux premiers pour lesquels nous pouvions légitimement nourrir quelques doutes. Visuellement plus pointus, les deux derniers films (MIB III surtout, dénué de grain et hyper‑défini, voire les nombreux plans nocturnes sur la ville bien noirs) font remonter la note finale de l'image de 3 (pour le premier) à 5 pour le dernier avec une note globale à 4 pour le coffret. 

 

Au rayon des petits reproches, du grain sur le premier opus (quoique contenu) et une esthétique un peu datée, très grisée, dans les bureaux des MIB.  

8
10
son

Un Dolby Atmos tonique et festif en VO avec une ribambelle d’effets arrière, des basses plus costaudes que jamais, une belle ampleur générale et une savoureuse spatialisation des bruitages pour plus de fun, plus de bruit, plus d'esbroufe encore qu'en Blu‑Ray. C'est surtout la percussion qui gagne en muscle pour un labourage en règle du caisson de basses sur toutes les explosions et les gimmicks créés par le redoutable Danny Elfman. Tour à tour délicates ou carrément cuivrées, ses partitions trouvent là un formidable terrain de jeu. 

 

Évidemment, le Dolby Atmos et sa capacité à nous faire ressentir les effets tout hauteur fonctionne davantage sur le dernier film (les deux premiers sont plutôt calmes de ce point de vue), plus en phase avec les standards actuels du genre. Une bonne grosse gifle sonore qui rattrape même les petits coups de mous des films. Jubilatoire !

0
10
bonus
- Blu-Ray des films avec bonus

N'ayant pas reçu les Blu‑Ray contenant les bonus, impossible pour nous de vous ne parler, ni de les noter. 

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