Mia et le lion blanc
Depuis son départ de Londres, Mia (Daniah De Villiers) boude sa nouvelle vie auprès de ses parents (Mélanie Laurent et Langley Kirkwood) et de son frère Mick (Ryan Mac Lennan) en Afrique du Sud. L’arrivée inattendue de Charlie, un lionceau d’une espèce rare, va la marquer à tout jamais.
Documentariste de formation, Gilles de Maistre a tenu à ce que son film de fiction conserve la véracité ainsi que la vocation militante de son genre de prédilection. Pour ce faire, cet amoureux de la nature n’a pas hésité à étaler le tournage sur plus de trois ans, de façon à filmer « en vrai » la relation hors du commun entre le lion blanc et la jeune adolescente.
Formée par le zoologiste expérimenté et mondialement reconnu Kevin Richardson, la jeune comédienne laisse remarquablement transparaître son immense complicité avec le fauve à l’écran, un lien magique quasi inintelligible. Mais Charlie reste un animal sauvage, et la mère de Mia à l'écran inquiète en permanence. Pourtant, la folie carnassière revient (vous parlez d’un scoop) au genre humain, lequel pactise sans scrupules avec le braconnage institutionnalisé. Effarés, Mia et son frère apprennent que la réserve familiale (et bien d’autres encore), supposées veiller à la protection et au bien‑être des animaux sauvages, préparent certains d’entre eux à devenir les cibles faciles de millionnaires en manque de sensations fortes. À travers leur point de vue, de Maistre s’engage dans un long combat qui dépasse la fiction.