Mercy
Virginie‑Occidentale. Rebecca (Frances O’Connor), mère célibataire, revient s’installer dans la maison familiale avec ses deux fils, afin de s’occuper de sa mère malade. Le cadet George (Chandler Riggs), très attaché à la vieille dame, ne tarde pourtant pas à découvrir son terrible secret.
Adaptation d’une nouvelle de Stephen King, Gramma rebaptisée Mercy (prénom loin d’être anodin, arboré par notre mamie possédée Shirley Knight), réintroduit l’effroyable thématique de la malédiction originaire chère à Wes Craven (Les griffes de la nuit, la saga Scream).
Confronté à la métamorphose démoniaque de sa grand‑mère, le jeune George enquête autant sur la genèse du Mal confiné dans un mystérieux manuscrit, qu’avec les accès hystériques de Mercy. Une mission plus que périlleuse qui, à l’instar d’un héros échappé d’un conte horrifique, lui permet d’en ressortir grandi.
Toutefois, les séquences de possession manquent d’envergure et les quelques marquages circulaires au sol, censés immerger la maison dans la magie vénéneuse des rites de sorcellerie, n’ont pour eux que l’étrangeté anecdotique de leurs formes. Au passage, le protagoniste Chandler Riggs n’en est pas à sa première expérience horrifique, puisqu’il est le plus jeune survivant de la série à succès The Walking Dead.