par Éric Le Ven
26 janvier 2016 - 10h05

Mémoires de jeunesse

VO
Testament of Youth
année
2015
Réalisateur
InterprètesAlicia Vikander, Kit Harington, Emily Watson
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Printemps 1914. Vera Brittain, une jeune femme féministe au tempérament affirmé, est résolue à passer les examens d'admission à Oxford, malgré l'hostilité de ses parents conservateurs. Décidée à devenir écrivain, elle est encouragée et soutenue par son frère et sa bande d'amis, et notamment par le brillant Roland Leighton dont elle tombe amoureuse. Mais les rêves de Vera se brisent au moment où l'Angleterre entre en guerre et où tous les jeunes hommes s'engagent dans l'armée. Elle renonce alors à écrire pour devenir infirmière et partir au front...

Ce film n'a malheureusement pas eu en salles la visibilité suffisante pour trouver son public. Avec seulement 9 000 entrées, il a été rapidement retiré des écrans pour laisser la place à des productions plus rentables. Pourtant, ce mélodrame britannique sur les amours et le destin contrariés d'une jeune fille de bonne famille qui revendique l'émancipation par l'instruction a de nombreux atouts pour séduire. Riche, lyrique, émouvant, poétique, il profite surtout de la beauté lumineuse et frondeuse d'Alicia Vikander.

Un beau gâchis qui, nous l'espérons, trouvera une seconde vie sur le marché vidéo.

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Testament of Youth
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
27/01/2016
image
BD-50, 129', zone B
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français, français pour malentendants
8
10
image
La photo est soignée, les lumières savamment orchestrées, les décors classieux et le choix des couleurs (terreuses, elles tirent volontairement sur l'orange et le marron) permet à chaque plan d'illuminer l'écran. Dommage que les séquences en basse lumière arborent un grain aussi insistant. En revanche, les scènes diurnes et les plans larges sur la campagne anglais sont de toute beauté. Ce qui contraste évidemment avec la sécheresse et l'austérité des hôpitaux de campagne et du champ de bataille, théâtres de la seconde partie du film.
7
10
son
Le film est plutôt sage sur le plan acoustique, la partition de Max Richter (Paradise Lost) étant la principale matière sonore du récit. Au final, seules les trois voies frontales sont réellement utilisées, les canaux arrière et le subwoofer restant au repos 99% du temps.
2
10
bonus
- Making of (6')
- Copie digitale du film
- Bandes-annonces
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