Man vs. Wild : seul face à la nature saison 1
Pour cette première saison de Man vs. Wild, contenant neuf épisodes regroupés en trois thématiques (le désert, la montagne et la jungle), l’intrépide Bear Grylls, ancien des SAS (forces spéciales de l’armée britannique) et entré dans le Guinness World Records pour son ascension de l'Everest, est catapulté au Sahara, en Alaska, au Guatemala ou encore au Vietnam, avec un équipement minimum dans son sac à dos et une équipe de tournage réduite. Objectif : survivre et retrouver la civilisation en un minimum de temps.
Bien sûr, tout le monde se doute que les aventures périlleuses du bel aventurier sont un brin scénarisées et mises en scène, ne serait‑ce que pour des raisons de sécurité (ceci est d'ailleurs mentionné au lancement de chaque disque et au début de chaque épisode). Si le terrain est balisé d’avance, il n’en reste pas moins extrêmement dangereux et hostile, et magnifique à contempler (on parle bien entendu des paysages…).
Qu’importe, finalement, si ces conseils de survie dans des milieux extrêmes ne nous servent pas à grand‑chose, mis à part aux randonneurs chevronnés ou aux passionnés de botanique. Car ici, on assiste avant tout aux prouesses d’un surhomme, un « Crocodile Dundee » conservant son flegme britannique en toute circonstance. Bref, un sportif qui n’a froid ni aux yeux, ni à son estomac.
Car forcément, on n’échappe pas aux dégustations diverses et variées, parfois à la limite du supportable (la séquence du dromadaire dans le Sahara notamment). Des saillies gore et dégoulinantes qui raviront les amateurs de Koh‑Lanta et consorts, et prouvent que ce cher Bear Grylls n'a vraiment peur de rien.
Seul élément véritablement gênant : la manière dont Grylls se nourrit, s’approvisionnant là où il peut et, par conséquent, tuant parfois une grosse bête pour son seul appétit, comme le renne en Arctique, dont il ne consommera finalement qu’une petite partie. On peut légitimement se demander si ce type de pratique peut être cautionné pour un divertissement, même s’il porte l’étiquette « guide de survie ». Heureusement, les espèces protégées sont épargnées…