par Carole Lépinay
14 septembre 2011 - 14h23

Mama Lova

année
2009
Réalisateur
InterprètesElsa Galles, Zuriel de Peslouan, Jean-Claude Dreyfus, Sophie Chamoux
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Fraîchement rentré dans sa vingtaine, Lucas (Zuriel de Peslouan) décide de quitter l’internat et de prendre la route vers le Sud afin d’y retrouver son père. En chemin, il croise Lili (Elsa Galles), une jeune Parisienne passionnée de photographie, animée également par le désir de retrouver un parent. Tous deux vont parcourir les routes de campagne à bord d’une 4 L et apprendre à se connaître.

Malgré tout le soin esthétique apporté à son film (la lumière du soleil irradie le temps de l’innocence, celui de l’enfance et des parents unis sur fond de pellicule chromatique), Thomas Szczepanski accouche d’un road‑movie trop prévisible. Bien sûr, dans le plus grand respect des codes, Mama Lova profite du temps du voyage, concret et linéaire, pour en effectuer un second, davantage symbolique et sensoriel.

Ces solitudes éparses étaient donc fatalement destinées à converger vers le point douloureux de leurs fêlures enfantines. Lili protège son appareil photo parce qu’il détient une valeur maternelle, tandis que Lucas ne se sépare jamais de son coquillage. Autant d’objets sentimentaux, comme uniques vestiges d’une époque enchantée mais à jamais révolue.

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dvd
cover
Tous publics
Prix : 12,90 €
disponibilité
01/06/2011
image
DVD-9, 72', zone 2
1.77
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 2.0
sous-titres
Anglais, espagnol
3
10
image
À regret, l'image de Mama Lova ne bénéficie d'aucun artifice pour attirer l’œil. Cela est certes volontaire et découle du parti pris esthétique du réalisateur, mais en plus d'un grain quasi constant, le spectateur doit subir les affres d'un contraste insuffisant pour apprécier les intérieurs. On notera tout de même de belles séquences de jour, lumineuses, avec effets floutés travaillés.
3
10
son
Une simple stéréo aurait suffi. Ici, quand les voix ne paraissent pas trop éloignées, elles claquent trop dans les aigus et les sons d'ambiance ne suivent pas forcément. Il faut vraiment tendre l'oreille pour que l'on remarque enfin le doux son des grillons. Une technique image et son encore hésitante.
2
10
bonus
- Court métrage Intime de Thomas Szczepanski et Antonin Schopfer (5')
- Diaporama de photos (1')
- Bandes-annonces de l'éditeur (10')
Le court métrage de Thomas Szczepanski pose les repères esthétiques et thématiques du jeune réalisateur. Une sorte de brouillon au masculin de Mama Lova.
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