Mad Men saison 7 partie 1
Janvier 1969. Exilé après un grave impair de l'agence de pub qu'il a fondée, Don Draper vit désormais loin de tous ses proches. Déprimé, il va chercher du réconfort dans l'alcool puis revient en poste, mais plus personne ne veut lui confier autre chose que des tâches subalternes. Certains de ses collègues travaillent même avec acharnement à son licenciement...
Il va falloir s'y faire : Mad Men s'achève sur cette saison 7. Et ce premier coffret offre une étrange première partie de final. Écriture et réalisation alternent le bon et le moins bon, enfonçant parfois des portes grande ouvertes ou retrouvant la narration limpide, sèche et dense qui nous a tant fait aimer Mad Men. Une série qui, la chose est évidente ici, n'est jamais aussi bonne que lorsque son créateur, Matthew Weiner, se trouve derrière la caméra.
Ces importantes fluctuations de qualité placent paradoxalement le spectateur dans une grande incertitude. À ne jamais savoir s'il a envie, ou non, de faire son deuil de cette série chérie. Mais mine de rien, la petite musique funèbre qui jouait en sourdine depuis le début de Mad Men prend de l'ampleur. Elle monte constamment et inexorablement jusqu'à un final de demi‑saison réjouissant, comme de bien entendu dirigé par Matthew Weiner.
Un cliffhanger impossible à spoiler mais dont le ton faussement solaire fera battre la chamade des fans les plus pointilleux, et peut‑être même pointer une petite larme d'émotion.