Mad Max 2, le défi - Coffret trilogie
Cinéaste australien prometteur de la fin des années 70, George Miller fut l'homme d'un seul film : Mad Max.
Avec Mad Max (1979), il crée un genre (le film de bikers fous) et révèle Mel Gibson, alors âgée de 23 ans. Ce dernier incarne un ex‑flic, Max Rockatansky, qui décide de venger la mort de sa femme et sa fille, tuées par des motards psychopathes. En plein désert australien, commence alors une violente chasse à l'homme.
Trois ans après Mad Max, qui est devenu entre‑temps un film culte, Miller décide de donner une suite en 1981 aux aventures de son héros justicier. En l'an 4000, la surface de la Terre est le théâtre de guerres de gangs impavides dont le pétrole est l'enjeu. Miller y multiplie costumes délirants (mélange de cirque et d'univers SM) et scènes de poursuites. Mad Max 2 prend alors, quelques années avant le troisième chapitre, une direction parodique.
Après l'extraordinaire succès remporté par Mad Max en 1979 (sauf aux USA, ce qui explique le titre The Road Warrior du deuxième opus), le film entraîna une horde de clones dérivés et conduisit son auteur, George Miller, à réaliser cette suite. Dans Au‑delà du dôme du tonnerre, troisième et dernier volet de la série (en attendant Mad Max4 : Fury Road avec Tom Hardy et Charlize Theron), Mad Max (Gibson) ex‑flic devenu justicier solitaire suite à la perte des siens, affronte l'Entité (Tina Turner), prêtresse impitoyable régnant sur Barber Town, ville archétypale de l'ère post‑atomique. Conforté par un budget colossal pour l'époque, Mad Max 3 vaut avant tout pour son ambiance et ses décors, un travail dont Kevin Costner se souviendra plus tard pour Waterworld.