par Cédric Melon
04 mai 2021 - 08h59

Love and Monsters

année
2021
Réalisateur
InterprètesDylan O'Brien, Michael Rooker, Ariana Greenblatt, Jessica Henwick
plateforme
genre
notes
critique
7
10
label
A

Doté d’un scénario original truffé de références culturelles pulp, réalisé à l’ancienne malgré l'intrusion d'effets numériques bien troussés, et doté d'un solide casting, ce Love and Monsters est un véritable petit coup de cœur.

 

Suite à une énième utilisation de missiles chimiques sans se soucier des conséquences, l'Homme a transformé tout ce que la planète compte de bêtes à sang froid en monstres disproportionnés (sorte de variation écolo et actualisée des keiju‑eiga nés au Japon suite aux bombardements atomiques). Ainsi, crapauds, vers de terre, crabes et autres petites bébêtes, devenus énormes, ont décimé 95% de la population mondiale, obligeant les 5% restants à vivre cachés sur terre. Parmi eux, Joel (Dylan O'Brien, Teen Wolf, Le Labyrinthe), un jeune homme qui, en dépit de sa fâcheuse tendance à se tétaniser dès qu’il a peur, décide de rejoindre sa bien‑aimée coincée à des kilomètres de lui.

 

Il ne faut pas longtemps pour que le film de Michael Matthews rentre dans le vif du sujet et nous invite avec frisson et humour à découvrir un monde post‑apocalyptique atypique, un monde peuplé de monstres méchants et laids ‑mais pas monstrueux‑ naviguant dans une nature sauvage et verdoyante qui a repris ses droits et relégué l'Homme sous terre.

 

Un récit initiatique d’autant plus plaisant que la mise en scène est fluide et rythmée, le cadre précis et le ton léger. Côté références, le jeune héros porte le même prénom que celui du jeu vidéo post‑apocalyptique The Last of Us. On notera aussi la présence de Michael Rooker, qui tient un rôle à l'exact opposé de son personnage dans la saison 1 de The Walking Dead, autre série post‑apocalyptique que l'on ne présente plus.

 

Destiné à un public de jeunes adultes et de moins jeunes geeks, on peut dire sans trop se tromper que Love and Monsters pourrait plaire à certain Steven Spielberg. Et c'est déjà pas mal.

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streaming
cover
- de 12 ans
disponibilité
14/04/2021
image
109'
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Digital Plus 5.1
Anglais Dolby Digital Plus 5.1
Allemand Dolby Digital Plus 5.1
Espagnol Dolby Digital Plus 5.1
Portugais Dolby Digital Plus 5.1
sous-titres
Français, anglais, allemand, espagnol, arabe
8
10
image

Loin d'un monde post‑apocalyptique anxiogène et gris, l'univers de Love and Monsters laisse la nature reprendre ses droits de façon luxuriante et plus belle que jamais. À l'écran, cela donne un vert chlorophylle pétant et une grosse dose de lumière accueillante, bien aidée par un HDR Dolby Vision tonique et vernis à souhait. Pas de 4K Ultra HD pure (ça se voit un peu sur les contours) mais une dose de lumière et des couleurs survitaminées.

7
10
son

Quelques belles scènes d'action (une ou deux en plus n'auraient pas été pour nous déplaire), un combat final qui répond à tous les critères du genre avec basses puissantes, surtout, beaucoup de fun pour un ensemble festif à la fois sur le plan des bruitages que sur celui de la composition de Marco Beltrami. Largement de quoi passer un bon moment, tout en douceur et belles petites surprises.

0
10
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