Los Angeles alerte maximum
Dans cette petite production indépendante, Los Angeles se retrouve assiégée et la loi martiale décrétée. Le chaos envahit rapidement la ville, les explosions et les pillages prolifèrent, et bientôt, des cendres et des gaz toxiques recouvrent le ciel. Les autorités donnent alors l’ordre à tous les habitants de se calfeutrer dans leurs maisons en attendant les secours.
Right at your Door est le titre original du film, étrangement transformé ici en très nul Los Angeles alerte maximum, faisant perdre toute dimension de proximité à ce drame intime qui se joue face à une catastrophe planétaire (devant une porte de maison, un homme cherche à contacter sa femme, partie travailler quelques heures auparavant).
Film post‑apocalyptique plutôt sympathique, Los Angeles alerte maximum peine pourtant à pallier son manque de moyens (le film fut tourné en DV) par une originalité de mise en scène, tant le sujet est l’un des plus rebattus du cinéma américain : souvenez‑vous de La nuit des morts vivants en 1968, production déjà fauchée et révolutionnaire. Chris Gorak, directeur artistique de Tombstone, Las Vegas Parano et Fight Club, n’est pas George Romero certes, mais parvient à réserver ses effets et à jouer de manière subtile sur les ambiances.