Longmire saison 2
Une seconde saison réussie où le héros mène de nouvelles enquêtes solides avec la décontraction d'un Magnum, l'efficacité d'un Columbo et parfois l’humour vache d’un House. Un héros atypique que l'on suit avec plaisir.
Après une première saison réussie (cliquer sur Longmire saison 1), adaptation des romans noirs de Craig Johnson, l’homme au Stetson et à la Winchester cracheuse de plomb est de retour pour une saison 2 encore plus cathartique que la première, c’est dire.
Toujours interprété par l’acteur australien Robert Taylor, Walt Longmire, shérif à l’ancienne et décalé (il refuse de s’équiper d’un téléphone portable), est en plein marasme au début de cette nouvelle saison, et pour cause : son entourage est de plus en plus soupçonneux sur son implication dans le meurtre de sa femme.
Toujours sur le ton d’un western moderne et classique à la fois, les auteurs développent cette fois les personnages secondaires de la série, donnant encore plus de corps à l’univers de Longmire, qui n’est pas sans rappeler celui de la série Justified. Les enquêtes sont toujours aussi bien ficelées et chaque épisode offre son lot de dialogues truculents et de situations cocasses parfaitement jouissives. Il ne manquait vraiment qu'un soupçon de fil rouge narratif supplémentaire pour faire de cette saison 2 une réussite totale.