par Carole Lépinay
22 novembre 2011 - 15h45

Long Weekend

année
2008
Réalisateur
InterprètesJames Caviezel, Claudia Karvan, Robert Taylor, John Brumpton, Roger Ward, Lara Robinson
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Le mariage de Carla (Claudia Karvan) et Peter (James Caviezel) bat de l'aile. C'est la raison pour laquelle ils décident de s'offrir un week‑end en amoureux, coupés de tout. Ils partent alors camper sur le littoral australien, magnifique panorama digne d'un havre paradisiaque. Mais la tentative d'évasion tourne court lorsque d'étranges événements météorologiques mettent leur existence en péril. 

Dans ce cadre à la fois magnifique et hostile, la nature impériale règne sans partage. Ici, le wilderness déploie sa puissance atmosphérique, éjectant Rednecks, morts vivants cannibales ou autres créatures impalpables… Dans Long Weekend, remake d'un film culte réalisé par Colin Eggleston en 1978, l'invisible joue des tours aux deux personnages, les laissant à la fois livrés à la nature dégénérée de leur relation et les confrontant à plus écrasant, plus destructeur que cette dernière.

Ici, l'ego se fait torpiller, réduit à une course effrénée pour la survie, les contrariétés conjugales sont remises à leur place et la vie sauvage se déchaîne. Plus qu'un déferlement de pulsions ‑marque de fabrique de nombre de films d'horreur‑, Long Weekend choisit la nature comme concept, révélée dans sa pureté brute, où elle peut être encore pire qu'une armée de zombies réunis. Un remake plutôt réussi. 

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dvd
cover
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
19/10/2010
image
DVD-9, 84', zone 2
2.35
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français
7
10
image
De meilleurs contrastes pour les séquences de nuit, une hausse de la saturation pour appuyer le vert de Mère nature, une fluidité accentuée lors des accélérations de la caméra : ce master mériterait quelques retouches pour flatter totalement la rétine, mais sait se rattraper lors des superbes plans larges de paysages, ou via une définition plus appliquée lors des plans rapprochés.
5
10
son
Comme souvent, la piste française joue du volume pour rendre les sons naturels plus audibles mais force aussi sur les voix. Préférez donc le confort d'écoute de la piste Dolby Digital 5.1 anglaise, mieux calibrée mais pas plus subtile pour autant. En effet, les enceintes arrière volent la vedette à la façade avant en étant trop souvent sollicitées par les musiques, et n'hésitent pas à écraser par moments certains sons ambiants. Rien de dramatique, mais nous avons entendu meilleur mixage.
3
10
bonus
- Journal de tournage du réalisateur (40')
- Scène coupée (2')
- Bandes-annonces (11')
- Internet
Un journal de bord tenu par le réalisateur Jamie Blanks nous rendant compte des contraintes liées au tournage en extérieur et des dispositifs astucieux de mise en scène pour y remédier. Une conception difficile, marquée toutefois par le sentiment d'une expérience hors du commun.
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