Lock Out
Un jeu du chat et de la souris géant, dans l'espace et dans un futur indéterminé. Sur notre gauche, de vilains prisonniers en gilet orange, cryogénisés le temps de leur peine dans une prison expérimentale en orbite autour de la Terre. À notre droite, une blondinette (bientôt brunette pour échapper à sa condition de girl next door) qui n'est autre que la fille du président des États‑Unis, en visite de contrôle humanitaire dans ces lieux hostiles où « crèchent » les pires sadiques de la planète.
Le réveil des monstres sera sauvage. S'en suivra une immense prise d'otages et une mission de sauvetage de la dernière chance pour Snow (Mister gros bras, alias Guy Pearce), chargé de ramener la demoiselle, et rien que la demoiselle.
Voici un film d'action made in Europa qui laisse perplexe. Plutôt ambitieux sur le papier et propulsé à l'écran par un Guy Pearce taillé (à la serpe) pour le rôle, Lock Out manque le coche côté effets spéciaux (c'est quoi cette scène de moto façon jeu vidéo ?) et n'atteint jamais cette dimension futuriste qui lui aurait permis de se hisser au niveau de ses illustres modèles (New York 1997 de Carpenter).
Restent le second degré bienvenu (n'est pas Jason Bourne qui veut…) et le quota de scènes d'action rempli haut la main. Du gros calibre qui fait un petit pschitt.