Les veuves
Chicago. Après la mort brutale de leurs maris lors d’un braquage raté, quatre femmes qui ne se connaissent pas décident de faire un casse.
Adapté de la série britannique éponyme créée par Linda La Plante au début des années 80, le quatrième long métrage de Steve McQueen (Shame, 12 Years a Slave) nous immerge dans les coulisses de la préparation d’une préparation d’un casse au féminin. Sous la houlette de Veronica (Viola Davis), ces veuves décident ainsi de collaborer afin d’éponger les dettes de leurs braqueurs de maris.
Une idée de la guerrière urbaine plutôt séduisante, d’autant que le quatuor fait front à des hommes manipulateurs ou des politiciens véreux, cependant le cinéaste schématise ce portrait de battante endeuillée. Miné par une mise en scène rigide et aseptisée, le thriller, dépouillé de tension (la séquence de braquage ne tient que sur la performance de Robert Duvall), s’embarrasse d’un enrobage arty inutile, une manie régulière chez McQueen, ancienne star de l’art contemporain.