par Cédric Melon
11 février 2010 - 16h28

Les Tudors saison 1

VO
The Tudors
année
2007
Créateur
InterprètesJonathan Rhys-Meyers, Sam Neill, Callum Blue, Natalie Dormer, Henry Cavill, Henry Czerny, Maria Doyle Kennedy
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

La saison 1 de Tudors retrace les premières années du règne d'Henri VIII, premier roi d’Angleterre de la dynastie des Tudors (1509 à 1547). Un jeune roi charismatique qui rêve de conquête et de gloire, et qui va les obtenir à la force des armes contre l’ennemi de toujours : la France.

Cette première saison débute peu avant la rencontre entre François Ier, roi de France, et Henri VIII, au camp du Drap d’Or en 1520, pour s’achever en 1530 avec la mort de Thomas Wolsey (Sam Neill), Cardinal respecté par le souverain britannique pour ses qualités en politique étrangère.

Depuis l’avènement de Rome sur HBO il y a six ans, la grande saga historique est redevenue à la mode chez les producteurs hollywoodiens, et donne des idées aux scénaristes. Conforté par le retour en grâce du genre, Michael Hirst (scénariste cinéma de Elizabeth, l’âge d’or) décide d’écrire un récit historique qui nous entraîne dans les arcanes de l’Histoire de l’Angleterre, et plus particulièrement sur une période qui le passionne : la Renaissance et sa figure emblématique, Henry VIII.

Il s’intéresse ainsi à son enfance, ses proches, son parcours. Soit dix épisodes en forme de chroniques des premières années, fertiles en rebondissements, trahisons, manipulations, batailles épiques et passions amoureuses.

Grâce à un budget conséquent de 38 millions de dollars (Rome avait bénéficié d’un budget pharaonique de 100 millions de dollars pour sa première saison de douze épisodes), les producteurs opèrent une reconstitution historique particulièrement savoureuse et se permettent de fignoler un casting haut gamme pour donner vie et âme aux personnages.

À trop vouloir en faire, Hirst oublie parfois quelques passages essentiels de l’Histoire et réinterprète à l'envi la réalité historique. Soyez prévenus. Les exégètes de la période verront rouge, mais tous les autres auront de quoi largement se consoler. L’interprétation de Jonathan Rhys-Meyers est sans faille, soutenue par un rythme emballant et une mise en scène sobre et efficace.

À l’image du couple de la première saison, Les Tudors est une série sulfureuse et ambitieuse. Audace toujours sur le fil (voir les scènes d’amour torrides), décors somptueux, costumes splendides, comédiens inspirés, voilà de quoi largement satisfaire les amoureux de séries intelligentes et divertissantes.

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The Tudors
Tous publics
Prix : 44,99 €
disponibilité
18/06/2008
image
3 BD-50, 52’ x 10, zone B
1.78
HD 1 080p (VC-1)
16/9 natif
bande-son
Français Dolby TrueHD 5.1
Anglais Dolby TrueHD 5.1
sous-titres
Français, anglais
8
10
image
L’encodage de cette édition Blu-Ray est impressionnant par sa précision, tout simplement phénoménale. Tournée en caméra HD, chaque image est resplendissante d'intensité, de tenue et de profondeur. Le grain de peau est somptueux de détail sur les gros plans et la lumière du chef-opérateur sublimée à chaque plan, qu’il soit intérieur ou extérieur. Hormis quelques fourmillements rares mais disgracieux, on notera de menues retouches numériques visibles.
8
10
son
L'encodage Dolby TrueHD laisse s’exprimer à plein régime la musique, les dialogues et les effets sonores, sans que jamais l’ensemble ne soit discragieux. VO ou VF, les pistes sont quasi équivalentes. Et même si la série ne repose pas sur des scènes capables d’exploiter véritablement tout le potentiel sonore de ces pistes, le niveau d’ensemble se montre très élevé, notamment dans la répartition entre les différentes enceintes et l’utilisation généreuse des basses.
3
10
bonus
- Interviews divisées en onze parties avec Michael Hirst (créateur et scénariste de la série), Jonathan Rhys-Meyer, Sam Neill, Natalie Dormer (50')
En lieu et place de ces longs entretiens didactiques souvent lénifiants, étayés par quelques photos de tournage, on aurait préféré un vrai making of tourné live. Ce seul module présenté n’est pas suffisant pour assouvir notre curiosité vis-à-vis de la série.
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