Les révoltés de l'île du Diable
1915. Au sud de la Norvège, la petite île de Bastoy accueille de jeunes délinquants dans une maison de redressement, tenue d'une main de fer par celui que tous appellent « M. Le Directeur » (Stellan Skarsgard). Au beau milieu de l'hiver, l'arrivée d'un nouveau jeune homme (C-19) va semer le chaos dans cette prison de pierres grises et glacées. Il va mener la fronde et tout faire pour s'évader…
Porté par une superbe photographie et des décors aussi austères qu'impressionnants, Les révoltés de l'île du Diable est un film qui ne laisse pas indifférent. Entre les sévices corporels infligés aux détenus, l'enfermement, l'isolement, les humiliations, le froid, les corvées, le comportement abject du corps enseignant et la mer comme unique porte de sortie, on s'attache à tous ces jeunes délinquants, on s'insurge avec eux contre ceux qui représentent l'autorité, et on n'a qu'une seule envie : prendre la barque cachée dans la baraque sur la plage et partir loin. Prenant.