Les petits princes
JB (Paul Bartel), seize printemps, est un jeune prodige du ballon rond. Le jour où il est admis dans un centre de formation pour jeunes espoirs français, il n’hésite pas une seconde à cacher sa malformation cardiaque. Son épopée sportive commence alors, entremêlée de rencontres amoureuses et d’amitiés indéfectibles.
La passion du football, flanquée de la sempiternelle quête amoureuse (soit l’un des fondements intrinsèques de la condition juvénile) : Les petits princes a tout bon lorsqu’il s’agit d’honorer les valeurs d’un sport du point de vue de l’adolescence pétrie de grandeur et d’illusions, à tel point que le gros mensonge, quant à la maladie de JB, l’élève davantage et le conforte dans son irréprochable intégrité.
La bienveillance d’un coach (Reda Kateb, vu dans Un prophète et À moi seule, est excellent), footballeur manqué, à l'égard de son protégé, œuvre à l’enjolivement moral d'un sport de plus en plus privé de sa prestance.
Reste le matraquage publicitaire de quelques sponsors un peu trop mis en avant, lesquels finissent par mettre à plat le propos poétique du film.