Les meilleurs amis du monde
Un groupe de potes se réunit dans une maison pour un court séjour. Moments de comédie, petits règlements de comptes, saillies lacrymales, soit l’une des plus vielles recettes du cinéma français depuis La belle équipe de Duvivier jusqu’à Mes meilleurs copains, modèle souterrain de ces Meilleurs amis du monde.
Nous avons donc Jean‑Claude et Mathilde (P.F Martin‑Laval et Léa Drucker) qui, avec leur fils (Vincent Claude, qui jouait d'ailleurs Alceste dans Le petit Nicolas aux côtés de Maxime Godart, que l'on retrouve d'ailleurs ici), partent passer le week‑end dans la nouvelle demeure de Max (Marc Lavoine) et Lucie (Pascale Arbillot), nouveaux riches qui ont fait fortune en vendant des sanitaires. Mais en cours de route, un coup de fil leur apprend que leurs hôtes n’éprouvent pour eux que du mépris. Plutôt que de rebrousser chemin, Jean‑Claude et Mathilde décident au contraire de se venger.
Tout commence par une séquence de repas plutôt désopilante, promesse d’une comédie rythmée. Mais la joie est de courte durée, le film s’effondre ensuite à vitesse grand V, enfilant les clichés et des saynètes poussives. L’humour est forcé, la folie des situations ne prend jamais, d’incompréhensibles moments de violence anéantissent tout espoir d’embellie (un gamin dont on fracture le genou), en bref, un étrange ratage.