Les Incorruptibles
Nous sommes à Chicago dans les années 30 et la Prohibition vient d’être votée. Mais entre cette nouvelle mesure et son application s’étend un territoire illégal sur lequel règne en maître Al Capone (De Niro). Chargé de faire respecter la Loi, Elliot Ness (Kevin Costner) est nommé à la tête d’un groupe de policiers. Sa première intervention vire au fiasco. Ness décide alors de constituer sa propre bande.
Adaptation sur grand écran de la célèbre série télévisée du même nom et très beau succès public, Les Incorruptibles ressemble parfois à un empilement de morceaux de bravoure et de cabotinage (De Niro en tête) pas toujours convaincants. Un film mineur dans la carrière de De Palma qui, à l’exception de la séquence finale dans la gare centrale (qui cite celle de l’escalier d’Odessa du Cuirassé Potemkine), peine à trouver ses marques.
Pour l’anecdote, notons enfin que la bande originale du film constitue une variation à peine déguisée de celles déjà composées par Ennio Morricone pour La bataille d’Alger et Peur sur ville d’Henri Verneuil.