Les immortels
Les dieux sont tombés sur la tête. Les armées d’Hyperion sont en train de ravager la Grèce. Le roi sanguinaire veut libérer le pouvoir des titans endormis et l’utiliser pour anéantir les dieux de l’Olympe et l'humanité toute entière.
L’abus de décors en carton‑pâte et d’images numériques peut nuire gravement à la santé du cinéma. Les producteurs de 300 frôlent même l'overdose. Pas mieux côté scénario, qui vulgarise de façon simpliste les mythes de la Grèce antique. Quant aux comédiens, ils sont en totale roue libre, notamment Mickey Rourke, pris la main dans le sac, en pleine séance de cachetonnage.
Tarsem Singh (The Cell) doit amèrement regretter d'avoir tout misé sur l’esthétique et les effets visuels. Rouge, orange, doré… on se croirait dans une pub pour du parfum ou du chocolat à l'approche des fêtes, avec figurants musclés et huilés qui ressemblent davantage à des catcheurs efféminés qu’à une armée d'immortels. Un péplum raté de 115 millions de dollars. Ah oui, quand même…