Les faucheurs
Après sa défaite à un match de hockey, Ian (Mike Vogel) raccompagne sa petite amie et s’apprête à rentrer chez lui, lorsqu’il croise une horrible créature sur la voie ferrée. Il est immédiatement pulvérisé mais, heureusement, se réveille dans un cadre complètement différent, assis à son bureau, accoutré comme un homme d’affaires. Vieux truc du genre : ce n’était qu’un cauchemar…
Seulement, l'expérience se répète. Chacun de ses réveils est désormais précédé d’une mort atroce, la sienne. Autrement dit, quand il rouvre les yeux, Ian vit une nouvelle vie, sous le contrôle d’un groupuscule nommé « Les faucheurs ».
Avec son pitch original et son fantasme relatif au commun des mortels (vivre plusieurs vies dans une enveloppe corporelle immuable), Les faucheurs tire plutôt bien son épingle du jeu et exploite parfaitement la tension entre les changements identitaires du personnage et sa mémoire qui, elle, ne cesse de leur résister. À découvrir.