Les enfants de Timpelbach
Prenez La guerre des boutons, rajoutez-y une pincée d’Harry Potter (un enfant avec des lunettes rondes), un zeste des premiers films du tandem Jeunet/Caro et une bonne dose d’un Tim Burton pâle, secouez le tout avec une brochette de stars maousses (Depardieu, Bouquet) et une morale franchouillarde façon Les choristes (l’ordre, c’est mieux que la jouissance), et vous obtiendrez ces Enfants de Timpelbach, conte terne adapté d’un classique de la littérature enfantine écrit par Henri Winterfeld.
Un jour, lassés des facéties des enfants du village, les adultes prennent la poudre d’escampette et laissent leur progéniture livrée à elle-même. Après une joie de courte durée, les gamins doivent faire face à leurs responsabilités : se laisser sombrer dans le chaos et la fête perpétuelle ou tenter de retrouver un minimum de règles et de discipline sociale.
Au fond, le meilleur ce film se situe au début avec la séquence générique réalisée en animation, une petite merveille de rythme et d’invention. Le reste est pantouflard et vieillot. Malgré cela, les enfants se laisseront sans doute prendre au jeu.