Les contes de la nuit noire
Un enfant est maintenu prisonnier par une dame inquiétante dans une petite maison proprette des États-Unis. Cette dernière organise un grand repas et n’a d’autre dessein que de servir le jeune garçon en guise de plat de résistance à ses convives. Pour retarder l’échéance de sa cuisson au four, il n’a d’autre recours que de lui raconter des histoires fantastiques de momie ressuscitée, de gargouille amoureuse et de chat démoniaque. Ces contes de la nuit noire suffiront-ils à attendrir notre sorcière des temps modernes ?
À l’image de Hansel et Gretel, Timmy (Matthew Lawrence) est projeté dans une fable horrifique, tout en nous emmenant, par le biais d’un livre de contes, dans d’autres ténèbres. Ainsi, sa propre expérience vient-elle refléter la terreur de ces récits angoissants.
Des histoires issues des grands maîtres de la littérature fantastique (Sir Arthur Conan Doyle, Stephen King) et scénarisées par d’autres grandes pointures du cinéma d’épouvante. Comme pour Monkey Shines (1988), George Romero, ici scénariste, explore le versant maléfique d’un chat noir, personnifie l’animal et le travestit en une incarnation meurtrière.
Remarquons également l’empreinte singulière de Michael McDowell, le créateur de Beetlejuice, campant un univers gothique parfois déjanté et parsemé de personnages fantasques.