Les chariots de feu
En 1919, à Cambridge, Harold Abrahmas démarre sa première année d’études. C’est là qu’il réalise pour la première fois l’exploit de parcourir le périmètre du collège en un temps record. Courir est pour lui un prolongement de sa foi. Et bientôt les journaux annoncent les Olympiades de 1924…
C’est lors d’un séjour à Los Angeles que le producteur David Puttnam découvre un livre intitulé L’histoire officielle des Jeux Olympiques. Il est intéressé par les détails très curieux des jeux de 1924 et décide d’en faire un film. Le producteur de cinéma Dodi Fayed (le dernier compagnon de Lady Di), séduit par cette histoire de valeurs humaines et à fort pourvoir émotionnel, se charge de financer le film. Le réalisateur Hugh Hudson, qui n’avait jusqu’alors réalisé que des films publicitaires et documentaires, est choisi pour sa sensibilité aux valeurs religieuses.
On se souvient encore de la performance de Ben Cross (dans le rôle du Juif courant avant tout pour combattre l'adversité), de la superbe mise en époque du film et de la BO inoubliable composée par Vangelis, qui jouait ses morceaux durant les prises de vues, tandis que les machinistes déplaçaient les caméras en fonction du rythme. Au final, un sommet de lyrisme et de romantisme, emporté par la partition de Vangelis Papathanassiou.
À voir aussi sur un thème similaire, le film de Robert Towne, Without Limits, avec Billy Cudrup (1998).