Le vilain
Un braqueur de banques poursuivi par ses ex‑complices revient chez lui après vingt ans de silence. Chez lui, c’est la maison de papa et maman, sauf que papa n’est plus. Reste donc Maniette, une petite vieille têtue et futée qui apparaît sous les traits grimés de la géniale Catherine Frot.
Très vite, Maniette découvre la vraie nature de son fils, sa propension à faire le Mal, et décide de le remettre dans le droit chemin. Entre le fils et la mère, débute alors un conflit rocambolesque qui finira par s’étendre sur tout le village et les horribles promoteurs qui veulent déloger maman.
Comme toujours chez Dupontel, le récit démarre sur les chapeaux de roue, les dialogues sont parfaits et ciselés, la touche absurde façon Monty Python (la référence majeure de son cinéma) omniprésente et souvent jouissive (ici, une tortue qui se balade dans le film). Mais l’ensemble peine à trouver un second souffle et fait parfois penser à une succession de saynètes autonomes. Mais l’on tient jusqu’au bout tant le tandem Dupontel/Frot fait des merveilles.