par Jean-François Lefevre
31 mars 2010 - 12h49

Le seigneur des anneaux : le retour du roi

VO
The Lord of the Rings : Return of the King
année
2003
Réalisateur
InterprètesElijah Wood, Orlando Bloom, Viggo Mortensen, Elijah Wood, Ian McKellen, Liv Tyler, Viggo Mortensen, Cate Blanchett
éditeur
genre
notes
critique
10
10
label
A

La bataille pour la Terre du Milieu a commencé. Frodon et Sam, guidés par Gollum, poursuivent leur dangereux périple à travers le Mordor pour détruire l’Anneau. Pendant ce temps, le pouvoir de Sauron grandit et ses armées d’Orques se préparent à assiéger la cité de Minas Tirith, tandis qu’Aragorn, l’héritier du trône du Gondor, s’évertue à rassembler l’armée des Hommes pour lutter contre les forces du Mal et permettre à Frodon d’accomplir sa mission.

Troisième et dernier volet de la saga, Le retour du roi reprend exactement là où nous en étions restés. Et dès les premières images, on replonge dans l’ambiance. Nous retrouvons Gollum alors qu’il s’appelait encore Sméagol et qu’il avait l’apparence d’un Hobbit. Un jour, il partit pêcher avec son cousin, Déagol. Mais en plongeant au fond de la rivière, celui-ci mit la main sur l’Anneau. Gollum n’hésita pas à le tuer pour s’emparer du « précieux » Anneau. Vivant dès lors sous l’emprise totale de l’Anneau, Gollum (c’est le nom que lui donnèrent ses proches en raison de ses bruits de gorge rauques et dégoûtants) devint odieux avec les siens et se réfugia au cœur des Monts Brumeux. Toutes ces années passées dans l’humidité et dans l’obscurité le transformèrent en un être vil et repoussant.

Voilà, le décor est planté. Puis le récit reprend. La mission de Frodon et Sam. Le rôle d’Aragorn, Gandalf et des armées du Rohan. On est au cœur du récit et l’intensité monte crescendo. Des séquences épiques se succèdent : les combats contre les Nazgûls que l’on n’avait jamais vus d’aussi près, les scènes de catapulte avec les Trolls et les Ouargues dans les champs du Pelennor, l’allumage des feux d’alarme à travers les montagnes, la découverte de l’armée des Morts, les longs prêches de Gandalf (le pivot central du film !), mais aussi le combat face à l’horrible Arachne (qui aurait dû faire partie du second épisode). Une créature monstrueuse, sorte d’énorme araignée vivant dans l’antre de Cirith Ungol, le passage emprunté par Frodon et Sam sur les conseils du vicieux Gollum pour éviter la Porte Noire du Mordor. Une rencontre qui donne lieu à une scène d’action époustouflante, aux effets spéciaux bluffants, à la dynamique effarante et à l’impact visuel inoubliable.

Mais comme dans le second épisode (avec la bataille du gouffre de Helm), c’est le siège de Minas Tirith et de son impressionnante cité fortifiée qui reste le clou du spectacle. Visuellement, le show offert par Jackson est d’une densité et d’une beauté encore supérieures aux deux premiers épisodes. Les décors, les costumes, les accessoires, les maquillages, les effets spéciaux et la mise en scène, tout est grandiose, brillant et mémorable.

Une trilogie qui finit en apothéose et qui assoit définitivement Peter Jackson comme un maître de la réalisation. Personne ne pensait l’adaptation de cette saga au cinéma réalisable, même si beaucoup en rêvaient, et pourtant… Cet homme a réussi l’impossible.

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The Lord of the Rings : Return of the King
Tous publics
Prix : 24,99 € (à l'unité ou en coffret Trilogy Box à 69,99 €)
disponibilité
06/04/2010
image
2 BD-50, 208', toutes zones
2.35
HD 1 080p (VC-1)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 6.1
sous-titres
Français, anglais
10
10
image
Une véritable merveille ! Les contrastes sont saisissants, les couleurs magnifiques et la définition d’une précision hors du commun. La photographie est plus chaude aussi, plus intense, plus optimiste, et participe grandement à l'impression visuelle. Les effets spéciaux sont également parfaitement intégrés, d'une qualité optimale. Merci aux progrès de l'image numérique réalisés entre la post-production du premier et celle du troisième épisode. Sans aucun doute le plus beau des trois épisodes. Pour revenir sur notre remarque formulée à propos de l'image des Deux tours par rapport à celle de La communauté de l'anneau, elle reste d'actualité. Néanmoins, à la rédaction, après débat, nous avons décidé de garder les notes délivrées aux deux premiers films en y apportant la précision suivante : La communauté de l'anneau obtient donc tout juste ses six étoiles, Les deux tours six étoiles et Le retour du roi peut être qualifié d'un « plein six étoiles ». Pour rappel, et pour répondre aux messages de certains d'entre vous : ramené sur 10, cela donnerait pour le premier la note de 8,5/10, 9/10 pour le deuxième et 10/10 pour le troisième (une étoile valant 1,66 point).
10
10
son
Les bandes sonores sont dans la même veine que celles des deux premiers opus, c'est-à-dire phénoménales. La VO DTS-HD Master Audio 6.1 propose toujours un débit environ deux fois supérieur à celui de la VF. Et si cette dernière offre un spectacle acoustique déjà jubilatoire avec, il faut le préciser car ce n'est pas toujours le cas, des dialogues français de qualité, la VO est tout simplement monumentale. D'une richesse incroyable en termes de bruitages et de design sonore, c’est un véritable feu d’artifice au sein de la salle Home Cinéma. Les effets arrière et les basses sont fantastiques. Les graves ont d'ailleurs failli souffler notre subwoofer à plusieurs reprises (notamment quand les effets acoustiques fusent dans tous les coins lors des batailles). Puissante et subtile à la fois. Précise et dense. Ample et ciblée. Sans aucun doute une bande-son de référence. Voici une piste 6.1 d’une rare intensité. Mémorable !
7
10
bonus
- La quête accomplie : la vision d'un metteur en scène (23')
- L'itinéraire d'un réalisateur : filmer Le retour du roi (28')
- National Geographic : au-delà du film (47')
- Six featurettes créées pour le site Internet (24')
- Bandes-annonces et spots TV
- Présentation du jeu vidéo éponyme
Les mêmes bonus passionnants que pour la première édition DVD sortie en juin 2004.
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