Le scaphandre et le papillon
Jean-Dominique Bauby, quadragénaire sans antécédent médical, tente d’ouvrir les yeux. Il se réveille dans une chambre d’hôpital après trois semaines de coma. Les médecins, qu’il entrevoit à peine, lui apprennent qu’il a été victime d’un accident vasculaire cérébral. Plus tard, un neurologue lui révèle la triste vérité : son corps est entièrement paralysé. Seuls les battements de la paupière de son œil épargné lui permettent de se faire comprendre. Avec l’aide d’une orthophoniste, il va apprendre à communiquer.
Une admirable adaptation du livre éponyme dicté « à l’œil » par Jean-Dominique Bauby (décédé en 1997, quelques jours après sa publication). À l’aide d’effets vidéo (flous, cadrages approximatifs, caméra subjective, etc.) et sonores (voix-off à l’arrière, rumeurs, échos, etc.), Julian Schnabel parvient à nous faire pénétrer dans la tête de cet homme prisonnier d’un corps inerte.
Remarquable. Touchant. Indispensable.