Le sang des Templiers
Après Le dernier des Templiers avec Nicolas Cage, voici maintenant Le sang des Templiers. Nous sommes en 1215 et le roi d'Angleterre, Jean (Paul Giamatti), a été contraint de signer la Magna Carta, un document qui assure la liberté du peuple et constitue désormais la base du droit commun en Angleterre. Furieux d'y avoir été forcé, il lève une armée de mercenaires et commence à semer la terreur pour reprendre le pouvoir. Sur le point d'atteindre Londres et de prendre les rênes du pays, il doit faire le siège du château de Rochester, défendu par une poignée de chevaliers.
Tournée en décors naturels au Pays de Galle, cette version « côte de maille et glaives » des Sept mercenaires prend non seulement de grandes largesses avec l'Histoire, mais se retrouve aussi sérieusement ankylosée par la romance sans intérêt du courageux Templier pour une midinette à baffer. Sans parler des scènes de combats, ultra‑violentes (le sang gicle à chaque coup d'épée), totalement illisibles et nauséeuses.