par Jean-Baptiste Thoret
09 novembre 2009 - 15h27

Le petit fugitif

VO
Little Fugitive
année
1953
Réalisateurs
InterprètesRichie Andrusco, Richard Brewster, Winifred Cushing
éditeur
genre
notes
critique
8
10
A

Réalisé en 1953 par un trio de réalisateurs new-yorkais, Le petit fugitif fait partie de ces films que l’histoire du cinéma a oubliés. Première raison donc pour redécouvrir ce petit bijou du cinéma américain qui évoque aussi bien Les 400 coups de Truffaut, The Savage Eye de Joseph Strick, Night Tide de Curtis Harrington, que les films néoréalistes de Rossellini.

Chaînon manquant entre le classicisme hollywoodien et les nouvelles vagues européennes, Le petit fugitif raconte la fugue d’un jeune garçon de 7 ans qui, pensant (à tort) avoir provoqué la mort de son jeune frère dont il avait la garde, s’enfuit sur les plages de Coney Island.

Ce petit fugitif découvre alors les parcs d’attractions, l’ambiance festive et insouciante de ce coin de paradis situé à la pointe de Brooklyn et qui, à l’époque, vibrait encore au rythme des amoureux, des grands huit et des sucres d’orge.

Formidable documentaire sur un lieu devenu fantomatique, Le petit fugitif témoigne d’une liberté incroyable tant du point de vue du style que du récit, réduit ici au strict minimum puisque nous suivons les déambulations émerveillées de ce gamin au cours d’un après-midi aux allures de rite initiatique. L’un des musts du mois.

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dvd
cover
Little Fugitive
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
19/11/2009
image
DVD-9, 77', zone 2
1.33
SD 576i (Mpeg2)
4/3
bande-son
Français Dolby Digital 1.0
Anglais Dolby Digital 1.0
sous-titres
Français (imposé sur la VO)
5
10
image
Évidemment, ce N&B ne fait plus tout jeune. 1953, ça commence à faire un bail. On note toutefois assez peu de défauts hormis quelques effets de pompage et des contrastes bouchés. Un miracle vu les conditions de tournage et l'âge vénérable du film (près de 60 ans).
5
10
son
Un codage mono qui permet de profiter au mieux du film. Si les doublages de la VF ne sont pas une franche réussite, cette piste propose étrangement plus de volume au niveau des ambiances. On conseille toute de même la VO pour l'immersion.
3
10
bonus
- Introduction d'Alain Bergala (11')
- Potrait de Morris Engel par sa fille (28')
- Bandes-annonces
Deux bonus à ne pas louper en complément du film.
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