Le parfum du succès
Après la disparition tragique de Monsieur Rose, le directeur d’une entreprise de fumier, sa fille, Rosemary (Téa Leoni), avec lequel il était en désaccord, débarque pour reprendre le flambeau. La relève est loin d’être assurée dans la mesure où le domaine de la jeune fille est davantage orienté sur les cosmétiques que l’engrais naturel.
Rosemary s’associe alors avec une équipe de vendeurs, bien ancrés dans les rouages du métier, et dont la motivation est de faire perdurer la tradition de la bouse. Car au même moment, un redoutable représentant en fertilisants menace de récupérer tous les clients de l’industrie de Rose. La course au meilleur engrais est déclarée ouverte.
Succession de situations loufoques (dans lesquelles les acteurs ne craignent pas le poids du grotesque) et gravité comico‑tragique de la concurrence dans laquelle le fumier malodorant incarne le véritable héros de l’histoire. Rien qu’en partant de cet ingrédient, la recette humoristique est assurée et l’ironie distillée ne serait‑ce que par le titre du film, et le nom du patron de l’entreprise, alimente déjà la puissance comique du parfum (et quel parfum !) du succès. Pourquoi pas ?