Le moulin des supplices
Hans von Arnim (Pierre Brice) se rend aux Pays‑Bas afin de poursuivre ses recherches autour d’un carillon millénaire. Hébergé par le professeur Wahl (Herbert Bohme), le jeune homme fait bientôt la connaissance de sa fille Elfie (Scilla Gabel), dont l’attitude prévenante et la beauté dissimulent pourtant un horrible secret.
1960. Lorsque Georges Franju réalise Les yeux sans visage, drame horrifique sur l’amour sans limites d’un père (Pierre Brasseur) pour sa fille défigurée (la prodigieuse Edith Scob), une histoire à peu près similaire prend forme sous la direction du cinéaste transalpin Giorgio Ferron.
Reconverti en musée macabre, « le moulin des femmes de pierre » comme le surnomme l’inquiétant professeur Wahl (à mi‑chemin entre le Docteur Génessier et le célèbre Frankenstein) a de quoi nous glacer le sang avec ces étranges statues de cire. Un gothique transalpin à ne pas louper.