Le monde secret des émojis
Au cœur du smartphone d’un adolescent, Bof, un jeune émoji, n’arrive pas à faire comme ses congénères et n’afficher qu’une seule expression. Incapable de refréner ses multiples émotions, Bof fait une faute professionnelle qui le condamne à la destruction. Il fuit dans les arcanes du smartphone avec un autre émoji, Tope‑là, pour retrouver une mystérieuse hackeuse qui pourrait l’aider à devenir « normal ».
Cinquante millions de dollars, c’est le budget annoncé de ce film. C’est aussi le nombre de paires de claques que l’on a envie d’asséner aux scénaristes, graphistes et producteurs de ce récit assez hideux. Peut‑être aussi la somme rapportée par les innombrables publicités qui servent de décors au film (Spotifiy, Candy Crush, Just Dance, Twitter…).
On pleure en imaginant la quantité de films créatifs qui se sont vus refuser leur financement au détriment de cet indigne produit mercantile. Pour la petite histoire, Le monde secret des émojis et Captain Superslip ont été les deux premiers films projetés au cinéma depuis trente‑cinq ans en Arabie‑Saoudite début janvier.