par Éric Le Ven
10 février 2016 - 09h58

Le labyrinthe : la terre brûlée

VO
Maze Runner : Scorch Trials
année
2015
Réalisateur
InterprètesDylan O'Brien, Kaya Scodelario, Thomas Brodie-Sangster
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Le premier épisode s'était arrêté au moment où quelques jeunes, dont Thomas (l'insupportable Dylan O'Brien), réussissaient à s'échapper de leur camp pour découvrir le monde extérieur... Une terre désertique brûlée par le soleil, où des groupes de survivants tentaient de résister à la fois à un mystérieux virus transformant les hommes en zombies et à Wicked, l’organisation qui les retenait prisonniers et qui compte bien leur remettre la main dessus.

Sauf qu'ici, il n'est plus question de labyrinthe à géométrie variable gardé par de drôles de bestioles mécaniques, mais d'un survival post‑apocalyptique lambda où des jeunes gens passent leur temps à courir pour échapper à la mort, tantôt dans un hangar, tantôt dans un terrain vague.

Difficile, au final, de cerner les véritables enjeux de ce récit confus et d’adhérer à la cause de ces jeunes gens qui ne savent absolument pas où ils vont. Le pauvre Thomas ne sait tellement plus où il en est qu’à la fin de cet épisode, il nous annonce vouloir retourner d’où il vient pour botter les fesses de Wicked. Tout ça pour ça ? Mais ça plaît aux ados, alors…

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Maze Runner : Scorch Trials
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
07/02/2016
image
BD-50, 131', zone B
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 7.1
sous-titres
Français
8
10
image
Irréprochable du début à la fin, l’image 2.35 fait le plein de détails et propose surtout des contrastes détonants. Heureusement car la grande majorité de l'action se situe de nuit ou dans l'obscurité. Pas facile donc de s'extasier devant l'univers visuel du film, même si le Blu-Ray remplit honnêtement sa mission. C'est surtout la version Ultra HD que l'on aurait voulu tester...
8
10
son
Si la partition de Jeff Paezano ne restera pas dans les mémoires (aussitôt entendue, aussitôt oubliée), le mixage multicanal est extrêmement remuant. Avec une certaine tendance à en faire des caisses pour pas grand‑chose d'ailleurs. Mais évidemment, avec deux canaux supplémentaires à l’arrière, la VO sort largement en tête des débats devant la VF plus timorée certes, mais pas moins méritante ni moins efficace. Sauf qu’en termes de spectacle acoustique pur, le mixage 7.1 est un cran au‑dessus. Les explosions, les passages d’engins aériens, les bruitages, les ruades musicales lors des courses‑poursuites, tout est plus ample sur la VO, plus percutant avec davantage de relief et des basses plus lourdes.
7
10
bonus
- Commentaires audio de Wes Ball, T.S Nowlin, Joe Hartwick Jr et Dan Zimmerman
- Reportage sur les effets spéciaux avec les commentaires audio optionnels du réalisateur (34')
- Neuf scènes coupées ou rallongées (18')
- Zoom sur les effets spéciaux (31')
- Making of (48')
- Bêtisier (15')
- Galeries de planches de story-board et de dessins
- Bandes-annonces
Présentés de manière très classique, ces suppléments offriront à ceux qui le souhaitent des informations relativement complètes sur le tournage du film, ses références graphiques et ses effets spéciaux.
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