Le jour des morts
Dans une petite ville des États‑Unis, une épidémie métamorphose la population en zombies affamés de chair humaine. Des militaires et quelques civils tentent tant bien que mal d’échapper au chaos et trouvent refuge dans une base souterraine.
Les vagues références au chef‑d’œuvre de George Romero réalisé en 1985 (Le jour des morts vivants) ne suffiront pas à sauver le prétendu remake de Steve Miner (spécialiste de la série B horrifique et auteur du très bon Halloween 20 ans après) de ses lacunes allégoriques.
Quelques figures éparses (le capitaine Rhodes, l’agent Sarah, Bub, le zombie inoffensif) sont privées de leur complexité originelle et l’abri souterrain (illustration romerienne de l’inversion des mondes) n’apparaît qu’au terme du film.
À l’absence de questionnement profond s’ajoutent des séquences d’action insipides, menées par des morts en mode sprinter et des vivants stéréotypés. Tant que cette mascarade divertissante est assumée…