par Carole Lépinay
24 juin 2016 - 12h12

Le grand jeu

année
2015
Réalisateur
InterprètesMelvil Poupaud, André Dussollier, Clémence Poésy, Sophie Cattani, Nicolas Wanczycki, Gavino Dessi
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Pierre Blum (Melvil Poupaud) fait la connaissance de Joseph Paskin (André Dussollier) sur la terrasse d’un casino. Le joueur, très loquace, commence à lui poser des questions indiscrètes dans un but bien précis. Peu après, Blum est sollicité pour rédiger anonymement un livre consacré à l’insurrection. La vie des deux hommes est subitement mise en danger à la suite de sa publication.

Qu’elle est loin l’époque glorieuse où Pierre Blum, jeune écrivain engagé, gonflait les rangs des militants d’extrême‑gauche et accouchait d’un manifeste incisif sur le système au début du millénium. Désormais quadra divorcé et désargenté, il occupe une petite chambre de bonne et a définitivement troqué ses idéaux contre des réflexions cyniques à toute épreuve. Un personnage sombre et désabusé donc, dont la rencontre avec un homme mystérieux (Paskin travaille pour le compte de politiciens) va déclencher un séisme silencieux.

Car c’est en partie dans les coulisses de la machine politique que se tisse la trame narrative complexe du thriller de Nicolas Pariser. L’exil, les fouilles d’appartement, les enlèvements et la tension croissante qui en résultent étant les conséquences de combines tenues hors‑champ, afin de dérouter son protagoniste comme les spectateurs. Un Grand jeu machiavélique mais délectable somme toute.

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Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
19/04/2016
image
BD-50, 95', zone B
1.85
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Aucun
7
10
image
Dès le début, de nuit, le film en met plein la vue, avec des scènes superbement contrastées, jouant avec les ombres et lumières. Peu à peu, le film se fait plus neutre, plus basique, moins précis. Reste une belle ambiance, oppressante et pesante à souhait.
7
10
son
L'essentiel de l'action sonore se déroule en frontal avec des dialogues toujours clairs. Les enceintes surround se réveillent sur les passages musicaux et quelques ambiances. C'est léger.
5
10
bonus
- Le jour où Ségolène a gagné (court métrage) (13')
- La République (moyen métrage) (35')
- Agit Pop (moyen métrage) (31')
- Rencontre d'Olivier Père avec Nicolas Pariser (12')
- Bandes-annonces
Une brève rencontre avec le réalisateur nous aide à décrypter les signes de son thriller énigmatique. L'occasion également de découvrir trois de ses réalisations portées sur son univers de prédilection, celui de la politique.
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