Le grand alibi
Lors d'un week-end entre amis, Pierre Collier est assassiné. Sa femme Claire, retrouvée un revolver à la main près du corps, est la principale suspecte. D'autant qu'elle a un mobile en béton armé : la vengeance. Celle d'une femme trompée.
Sauf que le pistolet en question n'est pas l'arme du crime. Chacun des invités présents au cours de ce tragique week-end devient alors un suspect potentiel. Il y a Esther la maîtresse de Pierre, Léa son amour de jeunesse, ou encore Philippe son rival. L'affaire s'annonce compliquée pour le lieutenant Grange. D'autant qu'un second meurtre fait rebondir l'enquête.
Adapté d'un roman confidentiel d'Agatha Christie (Le vallon), Le grand alibi respecte les ingrédients du polar d'école à l'anglaise : grande maison bourgeoise plantée au milieu d'une immense propriété, nombreux invités liés les uns aux autres, tromperies, faux-semblants, règlements de comptes, emplois du temps invérifiables et enfin meurtre.
Contrairement au roman, ce n'est pas Hercule Poirot qui mène l'enquête, mais un Maurice Benichou qui ne donne pas la dimension attendue au personnage du flic. Malgré cela, le spectateur prend un malin plaisir à assembler les pièces du puzzle jusqu'au dénouement final. Dans la lignée de Mon petit doigt m'a dit et L'heure zéro.