par Carole Lépinay
28 novembre 2013 - 09h00

Le fils unique

VO
Hitori Musuko
année
1936
Réalisateur
InterprètesChoko Iida, Shinichi Himori, Masao Hayama, Yoshiko Tsubouchi, Mitsuko Yoshikawa, Chishu Ryu
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

À Shinshu, petit village reculé de montagne, au centre du Japon, le jeune Ryosuke (Shinishi Himori) vit modestement avec sa mère, fileuse de soie. Après quelques réticences liées au manque de moyens, la mère décide d’envoyer son fils étudier dans la capitale, et ce, en dépit de lourds sacrifices. Treize années passent. Installé à Tokyo et devenu père de famille, Ryosuke reçoit sa mère dans son foyer pour la première fois.

Premier film parlant de Yasujiro Ozu, Le fils unique saisit la fracture d’un pays partagé entre la ruralité et l’émergence de villes industrielles, tout en l’inscrivant simultanément au cœur même des rapports filiaux. Par ailleurs, Le fils unique ouvre la voie des thématiques chères au cinéaste japonais, soit le conflit silencieux entre les générations, la chronique à la fois intime et sociale d’un pays tiraillé entre le passé et sa progression bouleversante vers un devenir déceptif, et enfin, l’étude de cette tendre filiation orientée, malgré elle, vers la finitude des aïeux. Un chef‑d’œuvre restauré.

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Hitori Musuko
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
09/10/2013
image
BD-25, 83', zone B
1.33
HD 1 080p (AVC)
4/3
bande-son
Japonais DTS-HD Master Audio 1.0
sous-titres
Français
8
10
image
Numérisée et restaurée à partir des meilleurs éléments disponibles, cette copie HD est donc ce qui se fait de mieux aujourd'hui pour profiter de ce film. Il reste évidemment de petits défauts d'usure, mais le noir et blanc a fière allure, la luminosité est excellente et la définition très convaincante. Rappelons que le film date de 1936. C'est donc quasiment une prouesse de l'apprécier dans cet état‑là !
7
10
son
Le mono d'origine est pauvre et fluet, mais on ne s'attendait pas à autre chose. La musique de Senji Itô est relativement discrète, tout comme les ambiances. Heureusement, les dialogues s'affichent encore avec une certaine franchise. Mais une fois de plus, pour un film de cet âge‑là, c'est étonnamment bon.
7
10
bonus
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