Le dernier rite
Matt (Kyle Gallner) est un adolescent atteint par le cancer. Pour se rapprocher de son hôpital, sa famille décide d’emménager dans le Connecticut. Les Campbell y loue alors une maison au passé plutôt morbide, puisque le sous‑sol n’était autre qu’un salon funéraire où l’ancien propriétaire pratiquait des séances de spiritisme. Jonah, très vulnérable à cause de sa maladie, est le premier à ressentir les ondes maléfiques qui émanent des murs. Le quotidien des Campbell bascule peu à peu dans l’horreur.
La mention « inspiré de faits réels » ne nous convainc pourtant pas de cette mésaventure horrifique, entrecoupée de visions hallucinatoires et de cadavres réclamant leur dû. Peut‑être occupent‑ils trop le champ, au détriment de leur ombre, autrement plus inquiétante. Sans compter le quota prévisible d’autres manifestations paranormales : encore des portes qui claquent et des lumières qui s’éteignent toutes seules. Comparé au Dernier Rite, le mollasson Amityville (Stuart Rosenberg, 1979) fait office de chef‑d’œuvre.