par Carole Lépinay
11 juillet 2012 - 10h40

Le dernier rite

VO
The Haunting in Connecticut
année
2009
Réalisateur
InterprètesVirginia Madsen, Kyle Gallner, Elias Koteas, Amanda Crew, Martin Donovan
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Matt (Kyle Gallner) est un adolescent atteint par le cancer. Pour se rapprocher de son hôpital, sa famille décide d’emménager dans le Connecticut. Les Campbell y loue alors une maison au passé plutôt morbide, puisque le sous‑sol n’était autre qu’un salon funéraire où l’ancien propriétaire pratiquait des séances de spiritisme. Jonah, très vulnérable à cause de sa maladie, est le premier à ressentir les ondes maléfiques qui émanent des murs. Le quotidien des Campbell bascule peu à peu dans l’horreur.

La mention « inspiré de faits réels » ne nous convainc pourtant pas de cette mésaventure horrifique, entrecoupée de visions hallucinatoires et de cadavres réclamant leur dû. Peut‑être occupent‑ils trop le champ, au détriment de leur ombre, autrement plus inquiétante. Sans compter le quota prévisible d’autres manifestations paranormales : encore des portes qui claquent et des lumières qui s’éteignent toutes seules. Comparé au Dernier Rite, le mollasson Amityville (Stuart Rosenberg, 1979) fait office de chef‑d’œuvre.

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The Haunting in Connecticut
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
01/06/2012
image
BD-50, 103', zone B
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français
8
10
image
Rien de très original sur le plan visuel, même si l'image se montre lumineuse, dotée de bons contrastes et plutôt bien définie. Sur toutes les scènes diurnes, en tout cas, c'est tout à fait probant. C'est en revanche un peu plus compliqué sur toutes les scènes sombres (et il y en a un paquet dans la seconde moitié du film), qui génèrent un léger bruit vidéo.
8
10
son
On a droit à toute la panoplie d'effets du film de maison hantée. Une musique stressante, des basses qui roulent, des bruits de pas à l'étage du dessus, des portent qui grincent et qui claquent sur les enceintes surround, des rumeurs à droite et à gauche, des miroirs qui se fissurent, bref, c'est connu d'avance mais toujours assez flippant. Car ici, les canaux arrière sont souvent mis à contribution. Et certains effets parviennent à créer la surprise. Quant aux doublages français, ils ne sont pas franchement mauvais, mais semblent provenir du Québec.
3
10
bonus
- Making of (14')
- La peur est bien réelle : partie 1 (16')
- La peur est bien réelle : partie 2 (24')
- Anatomie d'une possession (12')
- Memento Mori (l'histoire de la photographie post-mortem) (10')
- Scènes coupées (8')
- Bandes-annonces
Même pour les plus incrédules d'entre nous, les deux mini‑documentaires sur la maison hantée de la famille Snedeker (qui inspira le film), et divers entretiens auprès de spécialistes du paranormal, feront sans doute leur petit effet.
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