Le casse de Central Park
Le réalisateur des Rush Hour poursuit dans la comédie d’action et signe avec Le casse de Central Park un mix entre le film de braquage classique et la série des Ocean, dont les instigateurs seraient une bande de pieds nickelés.
Employés dans un gratte‑ciel luxueux proche de Central Park, un groupe de petites mains acceptent de confier leurs économies et leur retraite à un riche homme d’affaires de l’immeuble, dans l’espoir qu’il les fasse fructifier. Mais bientôt, l’homme est arrêté par le FBI pour malversations financières. Ruinés, Ben Stiller, Eddie Murphy, Matthew Broderick et Casey Affleck décident alors de se venger et de récupérer leur magot.
Réalisé en pleine crise financière, Le casse de Central Park ressemble à une version de Robin des Bois transposée dans le monde des requins de Wall Street. À partir d’un scénario malin et aidé d’un casting d’acteurs un peu has been (à l’exception de Ben Stiller), Brett Ratner peine à enchaîner les séquences, à créer le sentiment d’un groupe véritable (les acteurs semblent parfois se demander ce qu’ils font ensemble), et l’on assiste à un film de genre divertissant mais peu original. Why not ?